Marques Vous retrouverez ici les marques selectionnées par l'équipe Fish and Ship. 13 fishing. 13 fishing est une marque américaine assez récente qui a lancé des produits très innovants et dont le design est particulièrement réussi. Le fer de lance est la gamme de moulinets baitcasting. A Band Of Anglers. Il y a péril en la demeure dans le monde de la musique. Dans un essai documenté et structuré, alarmant mais pas alarmiste », le vétéran journaliste à La Presse Alain Brunet démontre que l’économie numérique est en train d’asphyxier les créateurs et la création. Avec Internet, et la dématérialisation qui est venue avec, plusieurs acteurs culturels — et médiatiques — espéraient un eldorado, un accès facile et continu aux contenus. Mais là où plusieurs voyaient une diversification exponentielle des sources », il y a plutôt eu une concentration d’entreprises initiatrices [des] technologies de rupture » qui ont fini par assécher les revenus des artisans, écrit Alain Brunet dans La misère des niches, à paraître le mardi 3 avril 2018. La nouvelle économie dans la musique est une économie de mégastars, mais le reste du monde crève de faim », résume au bout du fil le journaliste en entrevue au Devoir. Il y a donc, illustre Brunet, une espèce de 1 % » de musiciens qui peuvent vivre et fort bien de leur travail de création souvent sans grande audace. Citant la théorie de la Longue Traîne de Chris Anderson, le critique musical raconte donc que la culture est une immense bête en mutation, dont la queue a pris une ampleur disproportionnée par rapport à la tête et au tronc », qui seraient des productions de masse. Il y a dans l’industrie musicale une quantité immense de petites niches, qui ne parviennent pas à sortir la tête de l’eau. C’est un pourcentage infinitésimal de gens qui font de la création qui bénéficie de l’économie de l’Internet », insiste Brunet au Devoir. Avec comme conséquences une perte d’expertise, une fatigue des musiciens, un amincissement de l’audace, même. On est dans une civilisation des contenus, mais les gens qui créent ces contenus-là sont dans une situation de très grande précarité, c’est paradoxal. — Alain Brunet Posé et inquiet La genèse de La misère des niches date de l’enregistrement de l’émission de Télé-Québec La musique à tout prix, qui était menée par Ariane Moffatt et Louis-Jean Cormier et pour laquelle Alain Brunet avait été questionné. Le musicien, auteur et employé chez l’éditeur XYZ Tristan Malavoy y était recherchiste principal. Et il avait lu mes entrées de blogue où je parlais de ces sujets-là, et m’a demandé pourquoi je ne ferais pas un livre avec ça. » Brunet a dit oui. Au final, l’essai fouillé à la manière d’un travailleur de l’information est bien organisé, chaque chapitre éclairant sa part du problème tout en étant interconnecté aux autres sections. Alain Brunet y reste posé, même si on sent son inquiétude. Je suis posé parce que je ne suis pas un militant, je suis quand même un journaliste. Ce n’est pas un manifeste. Mais oui, c’est assez orienté, sauf que je trouve que je dépeins une situation assez alarmante. Et je n’ai pas du tout l’impression d’être alarmiste. » Alain Brunet, à La Presse depuis 1984, assure ne pas jouer les nostalgiques, même s’il est un peu forcé de constater que les anciens modèles, bien que forts imparfaits, étaient plus justes pour les créateurs. C’était pas le Pérou, c’était pas extraordinaire, mais c’était quand même mieux. En ce moment, c’est pire que pire, alors qu’on est censé être dans une période de croissance généralisée en Occident. On est dans une civilisation des contenus, mais les gens qui créent ces contenus-là sont dans une situation de très grande précarité, c’est paradoxal. » Est-ce que le blâme revient au consommateur de musique, qui peut, sans verser de sous, avoir accès à la musique de milliers, de millions d’artistes ? L’auteur estime que les consommateurs vont être obligés de faire leur examen de conscience, mais ajoute que d’essayer de les convaincre de payer les contenus est un faux débat ». Il s’agit de créer une économie qui est viable, qui ne tue pas l’écosystème de la création. » Vaste programme. Mais Brunet y croit. Dans La misère des niches, il affirme que seule une mobilisation historique avec des revendications communes pourra faire bouger les gouvernements, modifier les traités internationaux sur la propriété intellectuelle, contraindre les monopoles à un partage équitable de leurs profits hallucinants ». À ses yeux, donc, le Québec ou le Canada seuls ne pourront rien changer à l’assèchement des revenus de leurs créateurs, insiste-t-il. Il faut que ça se règle dans au moins sept gros marchés internationaux, et les États-Unis seront sûrement les derniers, quoiqu’il y a quand même beaucoup d’Américains qui souffrent de ça. » Légèrement usé ou déprimé, le vétéran critique ? Pas du tout, dit-il. Tu sais quoi, ça me botte le derrière cette affaire-là. Je trouve qu’il y a une fenêtre historique qui s’ouvre en ce moment, on retourne dans une grande période de contestation. Tous les gens qui créent des contenus de qualité vont devoir se lever et dire que ça va faire, que ça ne marche plus. » ALAIN BRUNET SUR… Les niches. Ce qu’on nommait jadis “culture générale” est un souvenir de plus en plus lointain. L’imaginaire culturel se trouve archi-fragmenté, l’humain de l’univers numérique s’isole dans l’une ou l’autre de ces micro-tendances. » Les inégalités. L’écart entre une infime minorité d’artistes immensément riches et le reste de la planète musicale n’a jamais été aussi prononcé qu’il l’est aujourd’hui […] À l’évidence, l’industrie de la musique n’arrive plus aujourd’hui à traiter équitablement ses créateurs, ses interprètes et leurs équipes. » Les médias. Ce déclin simultané de la valeur marchande de la musique enregistrée et de la presse écrite n’a strictement rien à voir avec une baisse d’affluence, mais bien avec la gratuité ou la quasi-gratuité imposée par le nouvel ordre virtuel. Les gens consomment plus de contenus audiovisuels et lisent plus que jamais pendant que ces valeurs s’écroulent et que leurs créateurs voient leur profession menacée. » Le devoir

Lespinner bait Ce leurre est un véritable incitatif. Il produit une importante stimulation chez le carnassier. Ce leurre dispose d’un nombre variable de palettes (de 1 à 4) qui tournent et envoient des vibrations dans l’eau. Ces ondes sonores aiguilleront les carnassiers dans le repérage du leurre. Lorsqu’un prédateur l’a

La pêche du brochet est une pratique qui se réalise surtout dans la partie nord du monde. C’est pour cette raison que la plupart des grandes marques à destination du brochet sont concentrées dans ces parties du globe, notamment en Europe. Nous verrons comment le nord de l’Europe est devenu leader sur le marché, avec l'apparition de grandes marques telles que Fox Rage ou encore CWC, c’est le sandre, le brochet ou encore la perche qui sont mis à l’honneur. Vous verrez que les leurres, canne ou encore les poissons nageurs sont très nombreux, tous disponibles dans notre collection de leurres brochet. Les pêcheurs ont aussi détourné certaines utilisations au service de ce poisson-roi. On retrouvera ainsi des leurres de tout horizon qui peuvent faire office de nouvelles proies pour votre pêche. La collection Japon peut ainsi vous faire profiter d’une grande efficacité. La palette de couleur ou encore la qualité du piquant des hameçons sera au rendez-vous, ce qui ravira les plus exigeants d’entre vous. On retrouve des situations similaires aux États-Unis. Avec des modèles de grosse taille pour cibler les plus gros black-bass, poisson-roi là-bas, vous devriez aussi pouvoir sortir votre épingle du jeu chez nous. Quelques conseils sur la pêche au brochet devraient rapidement vous aider à maîtriser l'animation, pour faire évoluer votre leurre à la surface ou encore choisir les bons coloris en fonction de la saison. Il ne vous restera plus qu’à ne pas vous tromper avec une ligne à truite pour enfin affronter ce carnassier si populaire. Les concepteurs et fabricants européens Fox Rage, adulé par les jeunes Certaines marques de votre continent se sont clairement démarquées comme étant des spécialistes de la pêche du brochet. C’est à tel point vrai qu’ils nous arrivent régulièrement de faire des envois de ce type de matériel vers le Canada. Un vrai spécialiste, c’est clairement une marque comme Fox Rage. Adorée par la jeune génération, la marque au renard ne cesse de proposer des produits nouveaux, modernes, bien finis et de plus en plus efficaces. Canne, moulinet, leurres et de nombreux autres accessoires viendront vous rendre la vie bien plus agréable au bord de l’eau. CWC, au service de la passion Autre spécialiste, CWC qui veut dire Catch With Care. Ces grands passionnés de la pêche, dans son ensemble, se sont fait une spécialité de celle du brochet. Des leurres comme le Buster Jerk et son animation inimitable ou encore plus récemment le pig sud ont littéralement inondé le marché de leur efficacité redoutable. Les pêcheurs de tous horizons ont déjà eu affaire à leur produit. Savage Gear, un succès mérité Savage Gear fait également de ces grands noms auxquels on pense facilement. Les spécialistes connaissent pour la plupart la marque depuis des années, et la réussite commerciale de certains produits comme les 3D trois, le 4play ou encore le suicide ducs ont participé grandement à la légende. On voit également de nombreuses marques se développer avec un succès parfois insolent. Headbanger a ainsi eu son heure de gloire inondant le marché de ses Thaïs pendant des mois. Quant à Eastfied ou encore wolfcreek, ils donnent une leçon aux plus grands noms avec une maîtrise phénoménale des coloris, offrant des colorâmes jamais connus auparavant. Westin, l'innovation au prix juste Westin sera aussi une marque à ne surtout pas oublier. Les danois, fans de la traque du brochet comme celle du sandre et de la truite de mer, ont développé une collection clairement au-dessus de ses concurrents sur ces dernières années. De l’innovation, des prix serrés et une très belle qualité pour tous les pratiquants. Les marques françaises On pourrait également citer pour les hameçons. La marque française a su, tout au long de ces décennies, s’adapter avec brio aux différentes techniques et évolutions du marché. La gamme strategik en est un excellent exemple que tous les pikers s’arrachent. On pourra enfin citer deux frenchies pour clore les marques européennes. qui est porté par un expert du brochet, avec une dimension de leurres souvent très impressionnante ou encore qui a développé des séries très spécifiques et très efficaces. Les imports du Japon Les imports en provenance du Japon ont dégoté quelques pépites. Au départ destiné à la recherche du Black Bass, il s’avère que les Japonais aiment le rechercher avec de très gros leurres. C’est là toute la chance que nous avons en France. vous propose ainsi une série de poissons nageurs comme de leurres souples aux tailles monstrueuses. Magnifique, avec une ligne au design unique et novateur, leur action est clairement réglée au millimètre. Mêlant clairement l’art et la conception, ils dominent clairement le haut de gamme. ou ne sont également pas en reste. Leurs séries de swimbaits aux allures de poisson ne manqueront pas de vous donner de très bons résultats. Là aussi, vous pourrez compter sur des concepts nouveaux et une technicité très en avance sur leur temps. Les marques américaines Les Américains sont les premiers à avoir cherché à augmenter la taille de leurs leurres afin de débusquer les plus gros black-bass. Dans cette optique, ils ont développé des gammes entières que ce soit des cannes, des moulinets qui se retrouvent aujourd’hui sur le marché européen. Solide, plus puissant, ce matériel sera amené à facilement supporter les situations que nous vivons en Europe. 13 Fishing, les usa directement dans votre moulinet 13 Fishing, récemment importé en masse par le groupe Rapala / Normark, est l'un des derniers exemples les plus représentatifs. Ces produits destinés dans un premier lieu à la pêche du black-bass, trouvent désormais une place dans l’arsenal d’une pêche de brochets en France, ou dans un autre pays voisin. Les marques américaines importées par Flashmer ou sont deux marques phares qui ont fait leur place dans le paysage français. Importés par Flashmer depuis plus de 15 ans, les gros leurres souples ont nettement envahi les plans d’eau français à une époque où les conseils se tournaient vers les Shaker et autre Sea Shad. Toujours importée par Flashmer, est également une marque de référence pour les Wire Bait. Les spinnerbaits et les bizzbaits sont clairement leur spécialité, mais des leurres de surface tel que des grenouilles sont aussi bien présentes dans le choix qu'ils proposent. Nous pourrons citer également l’incontournable qui est certainement le fabricant de cannes à pêche le plus récompensé de ces dernières années, et encore une fois cette autres articles concernant les leurres brochet Quel leurre choisir pour le brochet ?

Plusle fil est fin, mieux vous lancerez et votre leurre descendra plus vite au fond et votre contact avec lui sera d’ autant plus sensible. Utiliser des émerillons fins mais solides, peut-être plus cher à l’achat mais feront leurs preuves en pêche. Adapter ausii votre émerillon à la grandeur de votre leurre. Pour les pêcheurs avertis, apprenez le nœud d’Albright.

Il y a bien des manières de se faire manipuler. L'effet de leurre consiste à maquiller la réalité pour orienter les choix. L’effet de leurre est un biais cognitif assez courant, qui est particulièrement étudié en marketing. Ce biais permet de modifier l’opinion d’un consommateur ou de n’importe quel individu, selon le contexte en ajoutant une option à celles dont il dispose déjà. La nouvelle option, qui sert de repoussoir, motive à modifier le choix d’origine. Comme tout cela semble un peu abstrait a priori, prenons quelques exemples. L’effet de leurre en marketing Vous vous proposez d’acheter un produit quelconque disons un robot mixeur de cuisine et vous trouvez d’abord ces deux options Un mixeur 900W à 80€ Un mixeur 1200W à 150€ Presque le double du prix, pour seulement un tiers de puissance en plus ? A moins que vous n’ayez des besoins très spécifiques, vous avez plus de 70% de chances de choisir la première option. Après tout, avez-vous vraiment besoin d’un robot mixeur à 1200W, si tout ce que vous voulez, c’est pouvoir faire des soupes à la maison ? Mais si on ajouter une troisième option intermédiaire, vous allez changer d’avis. Si on vous propose en plus un robot mixeur de 1000W à 140€, vous aurez l’impression que, finalement, le mixeur à 1200W, dont vous pensiez ne pas avoir besoin l’instant d’avant, est une bonne option. Il vous semblera plus raisonnable de l’acheter, tout simplement parce que, si vous ne le faisiez pas, vous auriez l’impression de vous faire avoir. Si vous êtes en mesure de dépenser une telle somme, au pire, vous vous rabattrez sur le mixeur intermédiaire. Mais dans l’immense majorité des cas, plus personne ne se souciera du mixeur le moins cher, jugé bas de gamme. Et ce alors même que votre besoin, en tant qu’acheteur, n’a pas changé. C’est exactement sur ce principe que reposent les prix-leurres dans un grand nombre de fast-foods si on propose une petite barquette de frites à 1€20, une moyenne à 1€80 et une grande à 1€90, vous pouvez être absolument certain que presque personne ne prendra la moyenne. Certains prendront peut-être la petite, mais la plupart des gens choisiront la grande, même s’ils n’ont pas réellement envie de manger autant de frites. Le leurre consiste, souvent, à vous demander quel gâteau vous préférez, et ce avant même de vous demander si vous aimez ou non les gâteaux. Quand The Economist leurre ses abonnés L’une des illustrations les plus célèbres a été amenée, il y a quelques années, par les formules d’abonnement du journal The Economist. A l’origine, le journal proposait en effet deux formules Une formule uniquement numérique, qui donnait accès à l’intégralité du site et ce pour 59 dollars par an. Une formule uniquement papier, qui proposait les numéros imprimés de la revue, pour 125 dollars par an. Pendant longtemps, la première option a eu plus de succès auprès des lecteurs que la seconde seuls 32% des lecteurs recevaient la publication imprimée, contre 68% d’abonnés web. Jusqu’à ce que The Economist intègre une troisième option une formule complète, comprenant papier et web, le tout pour 125 dollars par an également. Et là, tout a changé. Les abonnés se sont rués sur la troisième option. Et on est, très rapidement, passé à 16% d’abonnés purement web et 84% d’abonnés pour la formule complète. Bénéfice de l’opération pour The Economist 52% de leurs abonnés ont décidé de payer plus cher pour le même service au final, alors que jusqu’ici, ils semblaient pleinement satisfaits de la formule web. Les propositions de prix de The Economist Bien entendu, personne ou presque n’a pris la formule intermédiaire, ne proposant que le papier et pas le web. Mais The Economist s’y attendait cette formule n’était plus désormais, pour lui, une option valide, mais bien une option leurre. En proposant un tel deal, The Economist n’était pas stupide, bien au contraire la formule abonnement papier lui rapportait légèrement plus que la formule web. Et les coûts du site web, relativement fixes, ne dépendaient que très peu du nombre total d’abonnés. De plus, les articles étant les mêmes sur la version papier et la version digitale, le coût de conception des contenus restait identique. Seuls les prix d’impression et de transport s’ajoutaient, mais ils étaient inférieurs à ce que rapportait la différence entre les deux abonnements, sans compter que plus de lecteurs papier, cela voulait également dire pour le journal qu’il pouvait désormais vendre plus chers ses encarts publicitaires imprimés. Plus de la moitié des lecteurs d’un grand journal d’économie ont donc été séduits par une telle offre. Et le ressort de leur décision, ce qui a fait changer leur choix, était le leurre on leur proposait une option intermédiaire qui, à leurs yeux, était inférieure à la troisième. Ils avaient donc le sentiment, en choisissant la deuxième option, de se faire voler, ou, en tout cas, de rater une opportunité. Ils ont donc foncé comme un seul homme sur l’offre en apparence alléchante, et ce même s’ils n’en avaient pas, a priori, exprimé le besoin auparavant. Les restaurants de Huber Une autre expérience du même type a été menée par Joel Huber, professeur de marketing à la Duke University. Il proposait à ses cobayes de choisir entre un repas dans un restaurant de grande classe du genre une étoile au Michelin mais situé à plusieurs heures de route, ou dans un restaurant sympathique et de bonne qualité sans pour autant être fabuleux, situé à une heure de route. Le dilemme de base était donc qualité ou facilité ? Une majorité environ les deux tiers des sujets préféraient la deuxième option un bon restaurant facile d’accès les séduisait davantage qu’un excellent restaurant dont l’accès imposait davantage de contraintes. Mais tout a changé quand Huber a ajouté un troisième choix un restaurant de très bon niveau, mais tout de même inférieur au restaurant de grande classe, situé encore plus loin que le restaurant étoilé. Immédiatement, une majorité des sujets a commencé à choisir le restaurant étoilé en effet, bien que contraignante, l’option semblait moins contraignante que la troisième, et donc plus acceptable. Et quand Huber introduisit un quatrième choix, les choses changèrent encore. Ce quatrième choix était un fast food, situé, lui, juste au coin de la rue. A ce moment, les gens se mirent à choisir le restaurant situé à une heure de route c’était l’option qui leur semblait, des quatre disponibles, être celle qui maximisait leur rapport profit la qualité du repas / contraintes la distance. Le leurre en politique L’effet de leurre est également très puissant dans le domaine de la politique il est en effet fréquent et l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, en France, en est une parfaite illustration que les électeurs ne choisissent pas le candidat qu’ils veulent, mais bien celui capable de battre celui dont ils ne veulent pas. Et ce dès le premier tour si l’ensemble des médias n’avaient pas dit et répété qu’Emmanuel Macron l’option souhaitée, et non les autres candidats les options à rejeter était capable de faire barrage à Marine Le Pen l’option-leurre, il est probable que nombre d’électeurs, au premier tour, se seraient tournés vers d’autres candidats que lui. Bien entendu, c’était un mensonge le Front National est un parti tellement diabolisé qu’au second tour, n’importe quel candidat placé face à un candidat FN est quasiment certain de l’emporter. Mais en donnant l’illusion, dès le début de la campagne, qu’il n’y avait que deux choix, dont un inacceptable pour la plupart des électeurs, l’opération médiatique a permis de créer une prophétie auto-réalisatrice. Tous les électeurs ne sont certes pas tombés dans le panneau, mais pour une élection, il suffit d’influencer un faible pourcentage d’indécis pour faire pencher la balance. L’effet de leurre repose sur l’orientation de notre vision des choses, plus que sur l’influence directe de notre choix. Plus généralement, l’effet de leurre se manifeste souvent dans toutes les injonctions, et notamment celles des SJW et autres fanatiques, du type “Si tu n’es pas favorable à cela, alors tu es … un traître, un fasciste, un salaud, un raciste, etc.” bien qu’il s’agisse là d’un cas limite, car extrêmement grossier, il n’en est pas moins commun. Le leurre est ici la qualification infamante, que la cible de la manipulation est supposée vouloir éviter. Comprendre l’effet de leurre Le nom technique de l’effet de leurre est effet de domination asymétrique. Tant que vous n’êtes confronté qu’à deux choix, ces deux choix peuvent vous sembler symétriques, chacun ayant son lot d’avantages et de désavantages ; et ce sont ces avantages et désavantages que vous jugez, avant, le plus souvent, de vous rabattre sur celui qui vous semble présenter le moins de désavantages. Mais en vous présentant d’autres options, on vous présente des points de comparaison, à partir desquels vous allez juger de ces avantages et désavantages et non plus à partir de vos besoins et de vos choix personnels. Le tout en donnant l’illusion que vous exécutez un choix raisonnable et rationnel, alors même que l’on a, auparavant, limité les options de comparaison, justement afin de guider votre choix vers l’option souhaitée. Or l’esprit humain est souvent fainéant quand on nous dit qu’on doit choisir entre A, B et C, on n’imagine pas toujours que des options D, E ou F, qui existent mais que notre interlocuteur nous tait, existent également. Et plus nous faisons face à un choix complexe, plus nous avons tendance à le trouve anxiogène. Et pour cause le nombre de facteurs à prendre en compte augmente avec le nombre d’options. Très vite, le moindre choix peut devenir très compliqué et nous demander une énergie considérable. C’est pourquoi nous réduisons le plus souvent nos critères à deux ou trois variables, et ignorons les autres. Et la plupart des gens réduisent leurs critères de choix aux mêmes variables prix, délai de livraison, proximité, tendances de la mode…, ce qui fait la joie des professionnels de la manipulation de masse. Comment se prémunir de l’effet de leurre ? Il n’y a pas de solution-miracle en la matière. Mais il y a des pratiques d’hygiène intellectuelle qui permettent, sinon de s’en protéger entièrement, du moins d’en limiter les effets. Confronté à un choix limité, se demander s’il n’existe réellement pas d’autre option. En général, quiconque vous dit qu’il n’existe que deux ou trois, ou quatre … qu’importe options et que vous devez absolument choisir entre elles est en train d’essayer de vous escroquer ou de vous manipuler. En réalité, des situations de choix aussi limitées sont très rares. La plupart du temps, il existe toujours d’autres options. Et ce aussi bien dans le domaine économique que politique, relationnel, amical. Les individus Triade Noire, ou, plus généralement, les manipulateurs, sont en général particulièrement doués pour vous faire croire que vos options sont bien plus limitées qu’elles ne le sont réellement. Face à des critères de choix imposés et mis en avant par un interlocuteur intéressé au résultat, se demander quelle est la pertinence de ces critères ai-je réellement envie de plus de frites ? ai-je réellement lu le programme de ces candidats ? le fait qu’on me laisse à penser que telle option est inacceptable ne cache-t-il pas quelque chose d’autre ? Face aux manipulations plus grossières, telles que celles qu’affectionnent les SJW, il est utile de se demander si l’on souhaite réellement bénéficier de la sympathie ou de la considération d’une personne capable de traiter les autres de la sorte, et si on se soucie vraiment de ce que pense de nous un être assez vil pour avoir recours au chantage le plus grossier affectif ou réel afin de nous influencer. La temporalité est aussi une clef importante l’effet de leurre est d’autant plus puissant que vous avez peu de temps pour réfléchir. Réserver votre décision pour plus tard et y réfléchir à tête reposée est souvent une bonne idée. Plus on insiste sur le fait que vous devez absolument faire un choix, et que vous devez le faire rapidement, plus il y a de chances pour qu’on soit un manipulateur ou tout simplement un vendeur de robots mixeurs. Il est en réalité très fréquent que le choix lui-même soit illusoire ne pas choisir, ou inventer sa propre option, est également une alternative recevable, dans bien des cas. Sur le plan idéologique comme en ce qui concerne les relations, ou encore les choix d’achats, un sûr moyen de se protéger de l’effet de leurre consiste à s’être penché sur ses propres valeurs et sur ses propres critères de choix et de décision a priori et de s’assurer qu’on les a établis avant d’être confronté au moindre choix. Ainsi, on s’assure, sinon l’objectivité, du moins de combattre en terrain connu, et non de devoir accepter comme critères ce qui nous est imposé par les autres. Bien entendu, pour parvenir à cela, avoir fait le point sur ses propres croyances, ses propres valeurs et ses propres objectifs, est primordial. Illustrations Patrick Fore Ksenia Polovodova Mar 14, 2019

Ences temps de repli sur soi, tout porte à croire que l'heure du leurre a sonné. Onze écrivains décortiquent les rouages de la démagogie et du populisme. Déresponsabilisation, abandon paresseux des valeurs humanistes, repli sécuritaire, exclusion prennent le pas sur l'ouverture, le partage, la solidarité et la lumière. La plus grosse chenille de France… Du long de ses 11 à 12 centimètres de long, la plus grande chenille de France est celle du Grand paon de nuit Saturnia pyri. On la reconnaît à sa couleur vert pomme, virant à l’orange terne peu de temps avant la nymphose, et à ses petites verrues bleues desquelles partent des soies rêches et plus ou moins ondulées. Cette espèce détient à la fois le record de la plus grosse chenille et du plus grand papillon d’Europe l’imago atteint la modeste envergure de 15 centimètres ! Photo © Frits Bink Saxifraga Co-détentrice du titre de la plus grande chenille de France, celle du Sphinx tête de mort Acherontia atropos mérite également d’être mentionnée puisqu’elle peut elle aussi atteindre les 11 à 12 centimètres de long, voire même 15 si on l’étire. On peut la rencontrer en été sur les plants de Pommes de terre et autres Solanacées, mais également sur les Oliviers et les Buddleias. Photo © Frits Bink Saxifraga D’autres chenilles géantes » en France Si vous êtes tombé sur cette page en cherchant le nom d’une grosse chenille que vous avez trouvée, et qu’il ne s’agit pas d’une de ces deux espèces, voici quelques autres candidates parmi les chenilles les plus volumineuses de nos contrées. Le Sphinx du liseron Agrius convolvuli Chez cette autre espèce de Sphinx, la chenille peut elle aussi atteindre 10 à 11 centimètres de long. Elle se nourrit de Liserons et d’Ipomées. On l’observe le plus souvent lorsqu’elle a terminé son développement et qu’elle traverse routes et chemins de campagne à la recherche d’un endroit pour s’enfouir à plusieurs centimètres de la surface du sol et se nymphoser. Photo © Frits Bink Saxifraga Le Sphinx du troène Sphinx ligustri Cette superbe chenille peut atteindre 8 à 9 centimètres de long. On la rencontre en été sur les Troènes et autres Oléacées. Elle est d’un vert vif et porte des stries latérales blanches, souvent surlignées de stries violettes. Son scolus est recourbé vers le bas, de couleur noire avec parfois du jaune pâle. Au repos, la chenille se tient recourbée en S, avec les vraies pattes et la première paire de fausses-pattes dans le vide. Photo © H. Baas Saxifraga D’autres chenilles appartenant à la famille des Sphingidés Sphinx peuvent aisément atteindre 8 à 9 centimètres de long, mais je ne vais pas toutes les citer pour laisser place à des chenilles appartenant à d’autres familles. Le Bombyx de la ronce Macrothylacia rubi C’est en automne que cette chenille atteint sa longueur maximale 8 à 9 centimètres. Elle se met alors à la recherche d’un coin tranquille pour passer l’hiver à l’abri des prédateurs et des intempéries. Elle reprend son activité au printemps suivant, se mettant cette fois-ci en quête d’un abri pour la nymphose. Son corps est densément recouvert de poils noirs, gris et roux, aux propriétés légèrement urticantes pour les personnes à la peau sensible. Le Bombyx du chêne Lasiocampa quercus De la même famille que le Bombyx de la ronce, cette chenille peut quant à elle atteindre 8 centimètres de long. Elle se reconnaît à sa pilosité brun-roux assez développée et à ses bandes de poils noirs plus courts sur le dessus du corps. Elle se rencontre au printemps sur diverses plantes basses et ligneuses pas spécialement les chênes. Le Cossus gâte-bois Cossus cossus Cette grosse chenille rouge et orange peut atteindre jusqu’à 10 centimètres de long. On l’observe au printemps ou en automne, lorsqu’elle quitte l’arbre dans lequel elle s’est développée à la recherche d’un endroit pour s’installer et se nymphoser. On peut également la rencontrer en abattant les arbres malades ou mourants elle y creuse des galeries pour se nourrir du bois. La Grande queue fourchue Cerura vinula 6 à 7 cm c’est la longueur que peut atteindre la chenille de la Grande queue fourchue. C’est un peu plus court que les espèces citées ci-dessus, mais bien suffisant pour faire d’elle l’une des plus impressionnantes chenilles de la faune française. On la trouve au printemps dans le feuillage des Saules et des Peupliers. Au terme de son développement, sa peau se teinte d’une belle coloration rose violacée. L’Écaille martre Arctia caja Cette rapide chenille noire et orange peut atteindre 6,5 centimètres de long. Outre sa couleur, on la reconnaît à sa petite tête noire et à ses longs poils blancs. Le plus souvent, on la rencontre au printemps et en été quand elle se déplace à toute allure le long des chemins de campagne. Très polyphage, elle se nourrit d’un grand nombre de plantes basses différentes. Notre petit tour des plus grosses chenilles de France s’achève ici. Si vous n’êtes pas parvenu à identifier une chenille sur laquelle vous espériez mettre un nom, n’hésitez pas à me contacter par message privé sur la page facebook du site, ou bien par mail à l’adresse je mets généralement un peu plus de temps à répondre que sur la page facebook. Et ailleurs dans le monde ? La famille des Saturnidés à laquelle appartient le Grand paon de nuit cité plus haut compte parmi ses représentants d’autres géants », qu’il s’agisse des chenilles ou des papillons. On considère comme plus grosse chenille du monde » celle de Coscinocera hercules ci-contre en haut, une espèce endémique du Nord de l’Australie et de la Nouvelle-Guinée. La littérature rapporte qu’elle pourrait atteindre 12 centimètres à son stade final de développement, voir jusqu’à 15 cm si on l’ étire » ! Cela peut sembler peu au regard de nos géantes européennes, mais il faut également prendre en compte sa circonférence, son poids jusqu’à plus de 40 grammes, et la présence d’impressionnants scoli protubérances pointues sur le dessus du corps. Dans la famille des Saturnidés, on peut également citer un autre géant » l’Atlas Attacus atlas, dont l’envergure de l’imago atteindrait 30 centimètres ci-contre. Il est considéré à ce titre comme le plus grand papillon du monde. La taille de la chenille serait néanmoins légèrement inférieure à celle des espèces citées au dessus André Lequet évoque des chenilles de 8 cm au dernier stade de développement. Il est difficile de trouver des sources fiables sur internet indiquant la taille des chenilles évoquées à leur dernier stade de développement, mais c’est généralement celle de Coscinocera hercules qui est citée comme la plus grande. Voyez par vous-même sa taille impressionnante dans cette vidéo de Jean Haxaire Pour plus d’infos à leur sujet – Un suivi d’élevage de Coscinocera hercules sur le forum Lepidoptera, avec de très belles images. – Un suivi d’élevage d’Attacus atlas par André Lequet. Bibliographie D. J. Carter, B. Hargreaves, Guide des chenilles d’Europe, Delachaux et Niestlé J-F. Aubert, Papillons d’Europe I, Delachaux et Niestlé B. Henwood, P. Sterling, R. Lewington, Field Guide to the Caterpillars of Great Britain and Ireland, Bloomsbury Wildlife Guides H. Bellmann, Quel est ce papillon ?, Nathan Photographies utilisées pour le dernier paragraphe – Coscinocera hercules par le Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation CSIRO sur Wikimedia commons – Saturnia pyri par l’utilisateur Djay sur Wikimedia commons – Attacus atlas par l’utilisateur Quartl sur Wikimedia commons
LeurresPoppers Heddon. La marque Heddon est l'un des vétérans de la pêche en mer. Heddon fut la première société à proposer des stick baits dans le monde ! Le fabricant concentre son savoir faire sur la conception de. En savoir +. • En stock. 16 €50.
81 km/h. C'est la vitesse atteinte par Fanta, un Lévrier Greyhound, en 2013. Désormais à la retraite, Fanta a gagné 42 des 63 courses auxquelles il a participé. Ayant rapporté à son propriétaire plus d'un million de dollars de gains cumulés, sa carrière aura été couronnée de succès, le record du monde de vitesse venant compléter ce parcours triomphant. Les courses de lévriers sont très souvent spectaculaires et rassemblent de nombreux adeptes. L'élégance des foulées ainsi que l'adrénaline de la course n'ont rien à envier aux compétitions hippiques, et enthousiasment généralement les spectateurs. L'Azawakh, le Saluki, le Vizsla ou le Jack Russell font eux aussi des merveilles sur un champ de course, et s'illustrent dans ce type de sport. Néanmoins, aucun de leurs représentants ne semble pouvoir détrôner Fanta, ni même plus largement le Greyhound race d'ailleurs surnommée à juste titre le guépard du monde canin ». Dernière modification
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