Maissous la table se trouve Katie James, la compagne de Cubitt, avec un vibromasseur qui va stimuler dès le début de la lecture le clitoris de la lectrice, jusqu'à Depuis trois ans, le vidéaste arty Clayton Cubitt filme des personnalités underground en train de lire en prenant leur pied. L'orgasme féminin. Existe-t-il sujet plus fascinant ? A en croire la tendance actuelle, le propos est plus que jamais d'actualité. Et pas seulement au cinéma. Car si Lars Von Trier et Gaspar Noé se sont notamment intéressés au sujet avec les récents et très différents Nymphomaniac et Love, la représentation de l'orgasme féminin inonde aujourd'hui et plus que jamais les médias. DR De l'Asie à l'Amérique du Sud en passant par l'Europe et les Etats-Unis, l'orgasme féminin est omniprésent, ça jouit dans tous les sens, à tous les âges et aux quatre coins du monde. Et on le montre. Si le Japon a lancé un concept de karaoké masculin qui voit des chanteurs en herbe dans l'obligation de performer pendant qu'une charmante hôtesse leur délivre un happy ending sans préambule, c'est bien l'orgasme féminin qui fascine depuis toujours. DR Et c'est ce qu'a compris l'artiste et vidéaste américain Clayton Cubitt qui travaille depuis trois ans sur sa représentation. L'artiste, qui a surtout travaillé dans la mode, le documentaire en allant réaliser notamment des interviews des survivants de l'ouragan Katrina et le portrait de célébrités, réalise depuis 2012 une série de vidéos intitulée Hysterical Literature, qui voit des personnalités arty et underground être filmées en train de lire pendant qu'elles ont un orgasme. Le concept ? Chaque personnalité choisit un livre, s'installe devant une table et se fait filmer en plan fixe dans un superbe noir et blanc en train de lire à voix haute un passage de l'ouvrage. Mais sous la table se trouve Katie James, la compagne de Cubitt, avec un vibromasseur qui va stimuler dès le début de la lecture le clitoris de la lectrice, jusqu'à l'orgasme. Depuis trois ans, Cubitt a donc vu passer à sa table une douzaine de personnalités, allant de la pornostar arty Stoya pour près de 20 millions de vues à elle seule, en passant par l'actrice Margaret Cho The Doom Generation, la star du burlesque Stormy Leather, et même la danseuse et écrivaine Toni Bentley qui vient de raconter son expérience dans le nouveau numéro de Vanity Fair. Au-delà de redécouvrir les oeuvres de James Joyce, Bret Easton Ellis ou Anthony Burgess comme on en a rarement eu l'occasion, et de relier le plaisir primal à la lecture la démarche de l'artiste étant de relier le corps à l'esprit et de démontrer que la littérature donne du plaisir au sens propre comme au figuré, c'est bien sûr l'occasion de découvrir des visages, d'entendre des respirations, de voir des doigts se crisper, des corps se tordre, voir monter le plaisir, crûment, directement, réellement, frontalement. Plus crédibles que Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, plus sonores que les affiches orgasmiques de Nymphomaniac, les vidéos de Clayton Cubitt vues près de 50 millions de fois dans plus de deux cents pays fascinent et intriguent, sont belles et attirantes, scotchantes et excitantes. Des vidéos où plus que le plaisir, l'abandon est visible et palpable. L'abandon de soi, l'oubli de l'autre. Seule et isolée avec son plaisir charnel qui ravage tout, anihile le reste. La lecture n'est plus, la caméra est partie. Ne reste que la jouissance, captée comme rarement. Si Cubitt poursuit aujourd'hui son oeuvre initiée en 2012 et a déjà réalisé de nombreuses vidéos sur le sujet, son concept a fait des émules et depuis le début d'année 2015, un collectif brésilien baptisé Puro Extase s'amuse à filmer des jeunes femmes prendre leur pied à l'instar de la série Hysterical Literature, aucune image porno n'est visible mais le clitoris des participantes est stimulé par un vibreur suivant le même concept en train de faire du coloriage, de se faire tatouer, ou même de faire une partie de Mario Kart.
HystericalLiterature est un projet mené par le réalisateur Clayton Cubitt. Son idée est plutôt simple : Filmer des jeunes filles attablées en train de lire un livre. Jusque là, rien de
Suite à mes postes, et autres interventions ça et là sur le web, il peut arriver que l’on noue des relations particulières, mais emprunte de confiance mutuelle qui fait que l’on se livre à un inconnu, qui se livre lui aussi à nous.. C’est ainsi que j’ai noué des contacts électronico-épistolaires avec une jeune femme bien sous tout rapport.. Au cours de nos discussions nous avons un peu dévier sur nos relations respectives au plaisir.. et c’est à ce moment qu’elle s’est confié à moi… Je lui ai demandé l’autorisation de reproduire des passages de ses mails où elle se confiait à moi.. Elle a accepté.. sous condition expresse de la plus grande discrétion.. Sans vouloir plagier Gael L… je le remercie d’avoir écrit son livre que j’ai dévoré et qui m’a donné l’envie de faire un poste sur ce thème.. Si vous voulez vous confier.. n’hésitez pas à poster des commentaires, à m’envoyer des mails.. toyslover1 où vous m’expliqueriez comment vous atteignez l’orgasme seul.. Alors voici quelques passages où, à ma question de savoir si cela lui arrive de se masturber elle m’explique comment, d’habitude elle se donne du plaisir.. Bingo! Oui je le fais... C'est par période en fait, ca m'arrive de le faire deux fois par jour et parfois plus pendant trois semaines... Quand j’ai du temps devant moi, j’aime commencer sur le dos, j’enlève le bouton de mon pantalon et je me caresse d’abord avec la paume de la main, le fait d’appuyer et le frottement m’excite déjà... Ensuite j’enlève mes vêtements, je suis toujours couchée sur le dos, les jambes écartées et j’enfonce un doigt, je vais doucement, je laisse le plaisir monter en moi, et puis j’augmente le rythme des mouvements, et quand je suis trop excitée je ressens le besoin de me coucher sur le ventre, je jouis plus facilement sur le ventre, en me frottant contre les draps, ou un coussin, ou n’importe quoi, je fais des mouvements de haut en bas et c’est le frottement qui me fait jouir... J’ai découvert les plaisirs de la masturbation très tôt, vers l’âge de 13, 14 ans dans le bain avec le jet de la douche... Le lendemain du jour de cette première confidence où elle m’expliquait ses expériences, rentrée chez elle. Elle n’y tenait plus.. ….sinon hier pour moi c'était vraiment... comment dire... jouissif... y a pas d'autre mot ;- dans mon lit, j'ai pris tout mon temps, j'ai mis le grand miroir en face du lit ca m'excite les miroirs, j'ai enfilé mon jean et mon beau soutien noir j'adore commencer avec mon jean car ca sert un peu, et le frottement sur le jean ca emplifie les sensations, j'ai commencé à genoux face au miroir et je me suis caressée partout vraiment PARTOUT... et j'ai laissé le plaisir monter doucement en moi, ensuite je me suis couchée sur le dos les jambes bien écartées et j'ai enlevé mon jean et j'ai glissé un doigt et puis deux et c'était tellement bon que j'avais envie d'enfoncer toute ma main! Et puis j'ai tantôt resserré les jambes ou remué les fesses... Et puis j'ai vu un objet je te dirai pas quoi, lol et j'ai joué avec lui... Qu'est ce que je l'ai aimé cet objet!! J'avais tout mon temps alors j'ai joué avec mon plaisir, je l'ai laissé monter très haut et puis redescendre et puis remonter encore plus haut....Quand j'en pouvais plus, je me suis retournée sur le ventre, toujours avec mon objet en moi et j'ai joui face au miroir,c'était magnifique, la plus belle fois de toute les fois -c'était pendant qu'il était absent... oui je me suis dit qu'il me fallait un vrai jouet... »Un autre matin.. … mais hier en rentrant avant que mon homme arrive, je prend ma douche et je pensais à la soirée qui s'annonçait... j'étais très excitée.... et l'eau qui coulait sur moi m'excitait encore plus... et puis je regarde le pommeau et..... t'imagines la suite... et puis les bouteilles de shampoing.... y en a une qui a une super forme d'ailleurs ;-… »Depuis.. elle s’est procurée un vibromasseur, celui qui était offert dans le numéro 2 du magasine S’Toys.. Sans dévoiler tous ses secrets.. la façon dont elle se l’est procuré est assez cocasse.. voici son récit tout chaud vendredi, je rentre à la maison, mon homme n'est pas encore rentré... je pense à tout ce qu'on s'est dit la journée, je suis très excitée et humide... je pense au joujou, et à plein de choses..... ;- j'ai trop envie de me faire plaisir, un moment rien que pour moi, rien que pour avoir bon..... ;- je vais chercher une pile... je la met, j'allume le joujou, ma première impression, ca n'a pas l'air de vibrer fort... et il me parait petit le joujou... ;- mais j'ai envie de tenter... je me couche sur mon lit, sur le dos, les jambes bien écartées, je me caresses les seins, le ventre et le sexe avec la paume de ma main, puis j'effleure avec un doigt, j'ai envie de prendre tout mon temps... et puis j'enfonce un doigt et puis deux, c'est tout chaud -D et j'essaye de bien sentir mon clitoris et puis le fameux point G... je me caresse ainsi un moment et puis j'enfonce un doigt dans l'anus et je me caresse le sexe et l'anus en même temps, je suis très excitée...et puis je pense au joujou, je le regarde, il a deux côtés, je sais bien que le meilleur sera le côté courbé, et moi j'ai toujours envie de garder le meilleur pour la fin alors j'enfonce d'abord l'autre coté sans le faire vibrer, déjà le fait d'entrer un objet en moi ca m'excite toujours beaucoup... puis je le retourne et je l'enfonce du côté de la tête courbée toujours sans le faire vibrer, et je trouve déjà ca trop bon ainsi la petite tête courbée me permet de goûter des sensations encore inconnues... et puis j'allume le joujou... et là c'est la folie, je suis au paradis et je joue avec le joujou en le faisant aller en avant, en arrière, en faisant des ronds... c'est magique... ensuite je sors le joujou de moi,je l'arrête, je lèche le joujou, ca m'excite... oui je suis à la masse et puis je le rallume... et je le fais aller sur mon sexe sans l'entrer en moi, juste à l'endroit où se trouve mon clitoris sans doute, et là c'est énorme, intense, électrique, j'ai senti l'orgasme monter en moi et j'ai eu des spasmes et j'ai joui..... un moment de bonheur pour moi toute seule ;-A vous..
Answer Sondage précis pour fille: 1- Date de l'achat de votre premier vibro:2003. 2- votre âge à ce moment-là:22. 3- Les raisons qui vous ont amené à en acheter un: mon
Si vous ne pouvez pas vous permettre ou ne voulez pas dépenser au moins 1500…Si vous êtes entré dans la ferme laitière RusMoloko près de Moscou, en Russie, vous…Une école catholique du Tennessee a retiré de sa bibliothèque la série de livres Harry…Lors d’une récente apparition sur sur l’émission de Conan O’Brien, l’actrice Sophie Turner a été…Andhika Muksin est fascinée par l’univers Disney. Il a été photoshoppé de nombreuses princesses comme…Apple Les amateurs de technologie peuvent se passionner pour leurs marques préférées ; un…UNO affirme qu’on ne peut pas additionner les cartes +2 et/ou les cartes +4 Au…Un Starbucks à Winterfell ? Un gobelet oublié dans un plan de plusieurs secondes dans…Ce jeune Taiwanais découvre qu’il a accidentellement avalé un de ses Airpods et se rend…Suite à un piratage, certaines trottinettes électriques Lime de Brisbane en Australie insultent leurs usagers….

AvisLelo Loki : Mon verdict. Nous avons attendu longtemps que LELO produise de nouveaux produits dédiés à la stimulation de la prostate et de l’anus, mais ça valait le coup d’attendre. Personnellement, je pense que le LOKI est un chef-d’oeuvre et je ne peux pas insister assez sur sa beauté et sa puissance.

Un an après, Rémi Malingrëy a porté un regard graphique et personnel sur cet article. Son dessin pourrait s’intituler Cléopâtre ou l’Empire du sexe ». Un Empire aux contours phalliques qui s’étirent et se tendent en hommage à celle qui fut présentée comme la reine des putains. En somme, une Cléopâtre façon Cicciolina, moitié actrice porno moitié femme politique… Un pur fantasme qui a traversé les siècles ! À l’occasion de la sortie récente d’une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn Les Arènes BD, 2016, l’information selon laquelle Cléopâtre aurait inventé, il y a un peu plus de 2000 ans, le premier vibromasseur a fait le tour du Web, témoignant de la fascination qu’exerce aujourd’hui encore l’ancienne reine d’Égypte, tout autant que de la persistance d’un très vieux préjugé sexiste. L'actrice Theda Bara dans Cléopâtre » 1917. Wikimedia On se représente immédiatement la scène, d’ailleurs fort bien dessinée dans le livre la reine assise sur son lit écarte les jambes pour introduire au creux de ses cuisses une grosse enveloppe de papyrus bourrée d’abeilles bourdonnantes. On l’a compris les abeilles remplacent l’électricité et le papyrus permet de faire couleur locale. Une bulle nous livre les pensées prêtées à la reine Et maintenant, faut pas que ça s’ouvre… ». Amusante trouvaille. Un concentré d’humour, de sexe et d’exotisme. Bref, non le personnage historique, mais la vision traditionnelle de Cléopâtre en nymphomane égyptienne. Propagande des vainqueurs de la reine Brenot et Coryn SexStory ». Les Arènes BD À l’origine de cette légende, on trouve une image insultante, diffusée par les ennemis romains de la reine, tous à la solde de l’empereur Auguste, le vainqueur de Cléopâtre à la bataille d’Actium. Ce sont eux Horace, Virgile, Tite-Live… qui ont écrit l’histoire officielle de Rome après la défaite et le suicide de la reine. À la même époque, les légionnaires d’Auguste s’éclairaient au moyen de lampes à huiles obscènes, décorées en leur centre d’un médaillon représentant une Cléopâtre nue, sodomisée par un phallus de pierre ou de bois. Des caricatures de l’Ennemie, salie par une propagande calomnieuse, dont on peut encore voir quelques exemplaires dans nos musées. L’artiste romain n’avait, bien sûr, pas oublié la couleur locale un crocodile du Nil sert de support à l’énorme godemichet tandis que la souveraine accroupie s’appuie sur une branche de palmier. Plus tard, des poètes, des romanciers, et parfois même des historiens, ont relayé durant des siècles cette propagande du vainqueur, transformant la haine initiale envers la reine d’Égypte en un puissant fantasme. Conséquence involontaire du dénigrement à force de dire du mal, les écrivains romains ont contribué à faire d’elle un mythe, si ce n’est le plus grand mythe féminin de l’Histoire. L’icône de la femme perverse et fatale. Les auteurs qui se sont emparés du personnage de Cléopâtre n’ont cessé d’inventer de nouvelles anecdotes sur sa prétendue libido effrénée. On compte plus de 1 000 livres écrits sur elle en 2 000 ans, sans compter des films aux titres parfois évocateurs Les orgies sexuelles de Cléopâtre 1970 ; Cléopâtre reine du sexe 1970 ; Les nuits chaudes de Cléopâtre 1985… Sexualités royales Dès l’Antiquité, la reine est décrite comme une femme impossible à satisfaire sexuellement, un puits sans fond. C’est pourquoi, écrit un auteur anonyme de la fin de l’Antiquité, elle se prostituait souvent ». Un romancier du XVIIe siècle raconte qu’il fallait la pénétrer plus de cent fois par nuit, sans quoi elle n’était pas satisfaite. Dépassé par cet appétit sexuel hors-norme, son amant Marc Antoine aurait contacté un célèbre médecin pour tenter de trouver une solution. En vain. Caricature de Cléopâtre sur une lampe à huile romaine. Collection Christian Schwentzel, Author provided En réalité, les historiens savent bien peu de choses sur la sexualité de la Cléopâtre véritable. Elle eut, à n’en pas douter, et comme tous les souverains de son époque, des esclaves sexuels. Pourquoi d’ailleurs s’en serait-elle passée ? La banalité pour un roi serait-elle considérée comme un péché dès lors qu’il s’agit d’une reine ? Il est clair que Cléopâtre n’a jamais fait vœu de chasteté. À titre de comparaison, l’historien latin Suétone écrit que l’empereur Auguste aimait les très jeunes filles ; or, le fondateur de l’Empire romain ne pâtit pas pour autant de l’image d’un pervers dans l’historiographie. À une autre époque, la sexualité débridée d’Henri IV a même contribué à renforcer son image sympathique de bon » roi. Non seulement l’Histoire est écrite par les vainqueurs, mais aussi par des hommes. Cléopâtre avait donc peu de chance d’être célébrée comme une grande dirigeante politique. Trois amants connus La dernière reine d’Égypte eut trois amants connus un fils de Pompée pour quelques nuits seulement, Jules César durant quatre ans, puis Marc Antoine pendant une dizaine d’années. Trois amants, pas vraiment de quoi faire d’elle une débauchée ! Vers l’âge de 18 ou 19 ans, elle paraît très liée à l’un de ses gardes du corps, un Sicilien, plutôt athlétique, nommé Apollodore. C’est avec lui qu’elle a dû perdre sa virginité. Par contre, il paraît douteux qu’elle ait consommé son mariage incestueux avec son jeune frère, Ptolémée XIII, qu’elle épousa uniquement pour respecter la tradition pharaonique, alors qu’il n’avait que 13 ans. Son frère-époux la détestait et elle le méprisait ; il essaya de la tuer, mais c’est en fin de compte elle qui parvint à se débarrasser de lui. Cléopâtre fit-elle usage de sextoys comme le laissent entendre la caricature romaine et le dessin de Laetitia Coryn ? Elle utilisa peut-être des godemichets dont on sait que l’invention remonte à la Préhistoire. À l’époque de la reine, des ateliers en fabriquaient à Alexandrie, capitale du royaume ; les phallos de cuir étaient réputés pour leur souplesse ; on pouvait en faire l’acquisition dans l’arrière-boutique de certains cordonniers. Une femme de pouvoir Mais l’intérêt de ces jouets destinés à des femmes délaissées, comme l’écrit le poète antique Hérondas, n’était-il pas quelque peu limité pour Cléopâtre, dès lors qu’elle pouvait, à tout moment et à volonté, faire usage de ses serviteurs comme autant d’objets sexuels vivants ? En éprouvait-elle d’ailleurs l’envie ? Et de quoi pouvait-elle bien manquer en son luxueux palais, au cœur de sa cour fastueuse où elle menait l’existence d’une déesse vivante ? Du sexe, des plaisirs et des richesses, elle en avait à profusion, comme tous ses prédécesseurs. Seule la puissance politique lui faisait un peu défaut, en cette époque où Rome était devenue la véritable maîtresse du monde méditerranéen. C’est pourquoi Cléopâtre s’employa à séduire les puissants romains de son époque. Ses rêves étaient avant tout politiques renforcer son pouvoir, étendre son Empire sur de nouvelles provinces, s’unir à Jules César puis à Marc Antoine afin d’assurer la survie de son royaume. Les centres d’intérêt de la Cléopâtre historique ne sont pas ceux de la reine légendaire c’était une femme de pouvoir, non une dévergondée. Il y a donc vraiment bien peu de chances que Cléopâtre ait inventé le vibromasseur. Christian-Georges Schwentzel est l'auteur de Cléopâtre, la déesse-reine, éditions Payot, 2014.
GeorgesCorm, Femme assise sur un lit, huile sur un panneau, 1920. COURTESY COLLECTION GEORGES G. CORM Elles sont 3 404 femmes, hétérosexuelles, mariées ou pacsées, vivant en couple.

"Quand j'étais plus jeunes, plusieurs garçons voulaient à tout prix me donner un orgasme. Résultat j'ai passé les pires nuits de ma vie". Camille ce prénom a été modifié, 31 ans, confie à RTL Girls ne jamais avoir eu d'orgasme. Aujourd'hui, cette anorgasmie comme on l'appelle dans le jargon de la sexologie ne la préoccupe plus. "Avant, je me demandais si c'était normal de ne pas en avoir eu, si je ratais quelque chose et comment faire pour obtenir ce plaisir auquel le reste des femmes avaient le droit et pas moi." Comme Camille, vous êtes peut-être touchée par l'absence d'orgasme ou vous l'avez connue au cours de vos premières années de vie sexuelle. Mais attention pas de panique, l'anorgasmie n'est pas quelque chose de si rare. Car si on peut se sentir seule au monde quand on la vit, elle touche environ 20% des femmes. "Elles sont naturellement anorgasmiques, ce n'est pas une pathologie. On sait que c'est difficile d'atteindre l'orgasme chez la femme mais cela ne veut pas dire que cela n'arrivera jamais", précisait à RTL Girls le sexologue Arnaud Sevene, avant de souligner que certaines pathologies "mènent à l'anorgasmie". Si le diagnostic médical ne révèle aucun trouble, les causes peuvent être multiples et l'anorgasmie peut varier en fonction des situations. La preuve avec Pénélope ce prénom a été modifié, 28 ans, qui n'a jamais eu d'orgasme avec un partenaire mais qui expérimente cet intense plaisir en solitaire. "La vraie révolution dans ma vie sexuelle a été l’achat de mon premier vibro ! C’était comme une deuxième première fois, en beaucoup mieux. Cela m’a permis de me rassurer, que toute seule et bien équipée j’y arrivais très bien", raconte-t-elle à RTL Girls. Camille de son côté a elle aussi essayé l'option sextoy ainsi que OMGyes site qui partage des vidéos très pratiques et frontales pour montrer aux femmes comment se donner du plaisir de nombreuses manières. "Le sextoy m'a permis d'apprivoiser le sentiment précédent l'orgasme mais je n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout", précise Camille. À la recherche du plaisir perduL'appropriation de son plaisir ou de son corps n'est pas toujours une évidence pour certaines femmes. Laura ce prénom a été changé, 27 ans, a essayé les sextoys - sans succès - et suppose que son anorgasmie est liée à son caractère anxieux mais aussi à son manque d'imagination dans le registre de la sexualité. "Parfois, je me sens complètement détendue et, pourtant, je n'ai pas d'orgasme", explique-t-elle. "Je pense qu'il faut chercher du côté de l'imagination. Je ne suis pas assez créative, je n'ai pas cherché non plus à me 'former' si bien que lorsque je fais l'amour avec mon partenaire, mon psychique ne rentre pas beaucoup en jeu". Laura, qui a parlé de son anorgasmie à plusieurs professionnels dont des psychologues et une sexologue, estime qu'elle doit travailler sa curiosité et son imagination "en regardant du porno pour femmes, lisant des livres érotiques et en essayant de [se] connaître plus", énumère celle qui éprouve cependant du plaisir avec son compagnon. "Tant que je prends du plaisir je ne cherche pas non plus à faire la course à l'orgasme." La pression de la performanceCar bien sûr, qui dit anorgasmie, ne dit pas forcément manque total de plaisir. "Je ressens du plaisir, de l’excitation, j’aime vraiment ça", confirme Pénélope. "Pour l’orgasme, seule, aucun problème. À deux, j’ai plus l’impression que c’est une histoire de lâcher-prise qui ne se fait pas. Des peurs, l’envie de plaire… plein de choses qui polluent ma tête et qui 'bloquent' l’orgasme", suppose-t-elle avant de détailler sa pensée. "En tant que femme, il faut aimer le sexe mais pas trop, sinon on est une salope", explique-t-elle. "Si on ne jouit pas, on est frigide. Si on aime certaines choses on est une pute, si on n’aime pas on est coincée. Si on aime draguer, flirter, le sexe en général mais qu’il n’y a pas d’orgasme à la fin, on est une allumeuse, ou une fraude… On s’en sort jamais", ajoute Pénélope qui dénonce également les rapports sexuels hétérosexuels "phallo-centrés" où la pénétration et donc le partenaire masculin tient le rôle principal. "Le rapport s’arrête au moment de l’éjaculation. C'est dur dans ces conditions de jouir quand on a besoin d’un peu plus de temps et d’efforts !", déplore encore Pénélope. Camille parle elle aussi de cette "pression de la performance" qu'elle a pu ressentir par le passé avec des hommes. "Maintenant que je ne couche qu'avec des femmes, et occasionnellement des hommes queer", précise-t-elle, "cette pression n'existe plus, on me laisse ressentir ce que je veux pendant les rapports sexuels". En "prévenant" ses partenaires de son anorgasmie, Camille explique alors qu'elle s'est "déchargée d'un poids"... pour mieux pouvoir profiter du reste. "L'orgasme n'est pas l'aboutissement de l'acte sexuel", confirmait Arnaud Sevene à RTL Girls. Pour le sexologue, c'est "le partage sensoriel, le plaisir que l'on a pris, avec ou sans orgasme" qui compte. "On accorde trop d'importance à l'orgasme", il faut donc sortir de cette "contrainte" fixée par la société. J'ai l'impression d'être obligée d'avoir un orgasme pour que le sexe soit réussi Sophie, 28 ans Sophie, 28 ans, n'a quant à elle aucune pression concernant son anorgasmie. Ce sont plutôt ses partenaires, avec lesquels elle a toujours été honnête, qui la ressentaient. "Ils ont toujours cherché à m'en donner et ont vu comme un échec de leur part le fait que je n'en ai pas", raconte Sophie à RTL Girls. "J'ai l'impression d'être obligée d'en avoir pour que le sexe soit réussi. Sinon je n'ai pas de complexe sur ça et je me préoccupe peu du regard des autres", ajoute la jeune femme. Quand l'orgasme et le plaisir n'existent pasAu contraire, Barbara ce prénom a été modifié, 30 ans, confie à RTL Girls une relation beaucoup plus complexe par rapport à son corps et à sa sexualité. La jeune femme de trente ans explique en effet être plus préoccupée par "son manque de plaisir tout court" que par son absence d'orgasme. "En effet, je ne ressens strictement rien", ajoute-t-elle. "J'ai beaucoup simulé dans le passé et cela me faisait culpabiliser en plus de l'ennui. J'étais dégoûtée des relations sexuelles avec les hommes alors j'essayais d'éviter au maximum de me retrouver dans une chambre avec mon copain de l'époque pour ne pas à avoir à passer à l'acte", se souvient-t-elle. J'ai dépensé des milliers d'euros sur ce sujet Barbara, 30 ans En couple depuis six mois avec une femme, Barbara a "avoué" à son amie après trois mois de relation qu'elle ne ressentait "absolument rien". "Ce n'est pas toujours facile pour elle. Il lui arrive d'imaginer qu'elle est responsable. Elle demande souvent, si après l'acte, j'ai ressenti quelque chose. C'est frustrant pour moi, car j'aimerais partager le plaisir de l'acte sexuel avec elle", poursuit la trentenaire, qui explique également avoir consulté de nombreux professionnels en plus d'être allée chercher des réponses avec des techniques plus alternatives comme les constellations familiales, une méthode de thérapie familiale ou des découvertes sexuelles soirées BDSM, relations à plusieurs."J'ai dépensé des milliers d'euros sur ce sujet", précise Barbara qui "pense [se] remettre sur la route de la recherche de [son] plaisir en [se] rapprochant de chercheurs sur le cerveau". Se sentir moins seuleHeureusement, grâce au numérique et aux réseaux sociaux, les 20% de femmes faisant l'expérience d'anorgasmie peuvent se sentir moins seules. D'abord, parce que les discours autour de la sexualité commencent à changer, et ensuite parce que les initiatives se multiplient pour aider les femmes à découvrir et connaître leurs corps. Des comptes Instagram comme "T'as Joui ?", des spectacles comme Sexpowerment ou encore des lectures comme Libres, de Ovidie et Diglee, permettent de déculpabiliser cette quête de la performance en montrant qu'il existe autant de sexualités que de personnes sur Terre et, surtout, que l'orgasme n'est pas une finalité dans un rapport sexuel. Toutes les femmes avec lesquelles nous avons parlées disent à l'évocation de ces initiatives qu'elles leur a fait du bien, qu'elles se sont senties moins seules. "Cela fait du bien de réaliser qu'il y a façons de vivre sa sexualité, la normalité n'existe pas", précise confirme ce sentiment et ajoute "Je pense que cela aide les hommes aussi qui ne se rendent pas toujours compte de ce genre de situation", explique-t-elle. "Mon ex est tombé sur le compte 'T’as joui ?', et a ainsi percuté que notre vie sexuelle était plus à son avantage qu’au mien. Après un week-end loin de l’autre, on a couché ensemble et il a fait beaucoup plus d’efforts pour me faire du bien, et m’a avoué ensuite que c’était grâce à ce compte !".C'est aussi le regard de Sophie, qui estime que les hommes manquent de "formation" ou "d'éducation sexuelle" et "ne pensent souvent qu'à eux" au lit... mais aussi dans les autres sphères de la vie. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info

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elle lit un livre avec un vibro